Nous l’avons déjà fait sur les réseaux sociaux, il est temps d’en faire profiter les lecteurs de notre blog.
L’idée est simple : proposer des configurations hifi qui, selon nous, ont ce petit truc qui transformera votre écoute en expérience musicale unique.
Un ampli, des enceintes, une source, et surtout une chose sûre, les p’tites config’ que nous vous proposons sont testées et approuvées par vos serviteurs. Un des nombreux avantages à travailler dans un magasin comme le nôtre est que nous avons la possibilité d’essayer des dizaines d’associations différentes ; la plupart fonctionnent bien, d’autres moins, et certaines nous procurent ce petit ‘plus’ que nous recherchons lorsque nous écoutons de la musique, cette émotion qui va nous faire dire que cette p’tite config’ marche quand même bien, sèsse !
Assez introduit, venons-en aux faits, voici notre config’ #1 : le streamer Argon Audio Solo, connecté en digital coaxial sur le Cambridge Audio DacMagic 200M, lui-même branché de manière analogique sur l’amplificateur Rega IO, alimentant une paire de Revival Audio Sprint 3.
La compacité de cet ensemble ne laisse que difficilement imaginer la tonicité, la présence, et l’ouverture sonore dont il fait preuve à l’écoute. C’est vivant, c’est pêchu, c’est riche et détaillé, tout en conservant propreté et contrôle. On a l’impression d’une écoute de proximité, mais capable de remplir l’espace comme jamais.
La source : Argon Audio Solo
Je ne vais nin m’attarder trop longtemps sur ce streamer au look simple et sobre, discret comme je les aime. Il s’agit là d’un appareil compatible Chromecast et Airplay 2 (également Spotify Connect, Roon Ready, et récepteur Bluetooth), rendant de la sorte d’immenses services quand il s’agit de streamer de la musique dématérialisée sur son système hifi, avec une facilité déconcertante. Si je dis que je ne m’attarde pas trop longtemps sur ce produit, c’est que nous avons décidé de l’utiliser uniquement pour envoyer notre flux audio, et même si notre ami intègre un bon petit convertisseur numérique-analogique (pour ceux que ça intéresse : un ESS Sabre ES9018), nous avons décidé de le by-passer en utilisant sa sortie numérique coaxiale digitale (l’optique est disponible aussi) vers un DAC externe, le Cambridge Audio DacMagic 200M.
Le DAC : Cambridge Audio DacMagic 200M
Pour rappel et pour faire ultra simple, un DAC, c’est un convertisseur chargé de transformer un flux numérique (comme de la musique dématérialisée ou des fichiers sur CD) en flux analogique, afin que l’amplificateur puisse l’envoyer vers les haut-parleurs des enceintes et produire du son. La plupart des appareils en sont munis, de nos smartphones aux lecteurs de CD, en passant par les streamers, récepteurs bluetooth, et j’en passe.
C’est une question qui revient souvent : l’utilisation d’un DAC externe va-t-elle me faire gagner quelque chose dans mon système hifi ? Le DacMagic 200M est un exemple parfait de réponse à cette question. On gagne en propreté, en définition, en détails. On a la sensation que chaque instrument est plus à sa place, que les voix sont mieux détourées, et c’est très cool.
Encore une fois, pour ceux que ça intéresse, ce convertisseur embarque un double DAC ESS ES9028Q2M compatible avec les flux PCM jusqu’en 32 bits/768 kHz, ainsi que le DSD512 et le MQA. Sa connectique ultra complète se compose d’entrées coaxiales, optiques, USB-B (pour l’utiliser comme carte son externe de votre ordinateur par exemple), ainsi que de sorties RCA et XLR, et j’ai presque oublié de mentionner la sortie casque, la réception Bluetooth, et la possibilité d’utiliser 3 filtres différents permettant de ‘tuner’ votre son.
Comme mentionné ci-dessus, nous avons privilégié la connexion coaxiale digitale qui nous a semblé plus pure et plus riche, et franchement, le résultat est à la hauteur.
L'ampli : Rega IO
Toujours au service de la compacité qui est décidément le maître-mot de notre configuration, voici, ou re-voici, l’excellentissime Rega IO, petit amplificateur en classe AB à la connectique ultra simple (3 entrées analogiques, dont une entrée phono de qualité exceptionnelle, comme toujours chez Rega) et aux 30 watts par canal. Kè diss, 30 watts ? Doucement les amis, si vous avez bien lu l’intro de cet article, j’y ai parlé de la difficulté à imaginer ce dont ce petit ensemble est capable, l’IO résume cette situation quasi à lui tout seul.
Tel le diable occupé à griller quelques âmes perdues dans les enfers, lorsque son logo s’enflamme de rouge, notre compère envoie du lourd. Quelle patate, quel punch ! La présence et la tonicité caractéristiques de la marque sont une fois de plus démontrées, et cela permet de répondre à une autre question qu’on nous pose souvent au magasin : la puissance annoncée d’un amplificateur est-elle si importante ? Question à laquelle nous répondons souvent : ça a de l’importance, oui, mais franchement, écoutez et vous verrez, on est parfois bien étonnés.
Les enceintes acoustiques : Revival Audio Sprint 3
Revival Audio est cette jeune marque française que nous avons récemment ajoutée à notre panel de dégustation sonore au magasin.
Ne ressemblant à rien de ce que nous proposions jusqu’alors, mais allant néanmoins puiser dans les points forts d’autres marques qui font partie de notre assortiment, les enceintes Revival Audio sont en quelque sorte des OVNI.
Le basalte, cette pierre de lave utilisée pour la fabrication de ses haut-parleurs de grave-medium, chauffent sous la fourche du diable dont nous parlions plus haut, pour notre plus grand plaisir. Ces bibliothèques 2 voies appelées Sprint 3 se révèlent, avec une générosité et une ampleur remarquables, un niveau de détails et de précision impressionnant ; c’est fun, c’est chaleureux, c’est vivant, c’est très agréable et extrêmement communicatif.
On a envie d’écouter des heures (et on peut le faire, et on l’a fait), et à aucun moment l’écoute ne devient lassante, que du contraire.
Le titre à écouter : Gidge - Seems to be Getting Closer
Après avoir parlé de pêche et de punch, vous vous attendiez sûrement à ce que nous vous proposions un titre rock n’ roll, à gros coups de guitares saturées et de fûts (de batterie) démesurés, que nenni !
Même si notre écoute est passée par ce genre de choses, c’est ce titre électronique plutôt planant qui a retenu particulièrement notre attention.
Proposé par le duo suédois Gidge, ce morceau allie sonorités atmosphériques sur fond de batterie électronique et de voix féminine, pour un voyage vers des sphères haut perchées qui laissent place au rêve et à l’imagination.
Notre config’ contribue à cette sensation de bien-être en transcendant l’écoute. Tout semble bien en place, la matière est consistante, on ne perd aucun détail. Tout en rondeur, on a la sentiment d’être proche des artistes, sans pour autant perdre en largeur de la scène sonore et aération.
Sans vous encombrer, cette config’ à moins de 2350€ risque de ravir vos papilles auditives pour votre plus grand plaisir, nous l’espérons. Rappelons néanmoins que, tout au long de cet article, nous vous faisons part de ressentis personnels à l’écoute de ce système et que, nos paires d’oreilles n’appartenant qu’à nous et à personne d’autre, rien ne remplacera l’expérience que vous pourrez vivre vous-même en nous rendant visite pour découvrir ces produits au magasin.